«  Ecophonie » - JB Hanak

Exposition du 25 mai au 13 juillet 2019


La galerie Anne de Villepoix est heureuse de présenter la 2ème exposition personnelle de JB Hanak, artiste aux multiples pratiques.


Après 10 ans passées sur les scènes d’Europe en tant que musicien, Jb Hanak revient aux Arts Plastiques en 2014 par le truchement d’un album concept et transdisciplinaire « Hyperactive Jerk » qui lui permet de faire la transition entre ces deux pratiques. Son univers visuel est par plusieurs aspects comparable à son univers musical : extrêmement saturé, il développe un croisement d’inspirations disparates amenées à cohabiter via une compression d’une grande violence.


Dès le lancement du projet, les travaux de Jb Hanak sont reconnus par des figures importantes du monde de l’Art comme Agnès b, l’Institut Français du Japon, Posca (marque de marqueur), le Musée du Papier d’Angoulême ou le Centre Georges Pompidou Metz. En 2017, après une exposition au Silencio, le cinéaste David Lynch s’ajoute à cette liste et une toile de Jb Hanak intègre la David Lynch Fondation à Boston, USA.

De par ses antécédents musicaux, il n’y a rien d’étonnant de retrouver dans le travail plastique de Jb Hanak, des contrepoints, multipliés au point de saturer l’espace. Ses formats relativement petits recèlent en effet d’un foisonnement de touches, de lignes, de détails qui dans leurs multiplicités et leurs répétitions ne laisse aucune place à la respiration. Même les blancs sont des rehauts, c’est-à-dire des rajouts de blancs sur la sérigraphie initiale. En parallèle de ce travail, Jb Hanak s’attaque à ses pairs en expérimentant la peinture. En effet face à ses sérigraphies, il nous propose des toiles. Celles-ci proposent un accès plus direct à ses motifs pour révéler une matière qui donne à ceux-ci, une densité proche des collages.


Aucune surface donc n’est laissée au hasard et le regard est sollicité en permanence dans une pseudo-cacophonie. Pourtant de ce trop-plein d’éléments, JB Hanak en fait une harmonie intéressante, notamment dans l’usage du camaïeu, il se pourrait donc que toutes ses œuvres soient elles-mêmes des éléments d’un seul et grand ensemble, telle une grande figure fractale.


La multitude de motifs sériels ajoute aussi une forme de confusion qui laisse à penser que l’œuvre est toujours nouvelle et elle l’est en effet, puisqu’à chaque fois que notre regard se pose sur elle, on y (re)découvre un paysage, inconnu jusqu’ici. 

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