Derrick Adams + collages (Robert Elfgen, Pierre Fisher, Vlatka Horvat, Barbara Breitenfellner, Ion Barladeanu, Thomas Szerszen…)

ESPACE GALERIE

« Collages group exhibition » avec Vlatka Horvat, Barbara Breitenfellner, Pierre Fisher, Robert Elfgen, Ion Barladeanu, Tomasz Szerszen.

Du 06 avril au 25 mai 2013.

Vlatka Horvat : Présentée  pour la première fois à la galerie Anne de Villepoix, cette  jeune artiste  originaire de Croatie, vit entre New York et Londres.

Barbara Breitenfellner : Artiste autrichienne présentée pour la premiere fois à la galerie , elle vit à Berlin.

Pierre Fisher : Jeune artiste français né à Paris, son travail est montré à la galerie depuis octobre 2012.

Robert Elfgen : Artiste allemand qui vit et travaille à Cologne.

Ion Barladeanu : Artiste roumain, vit et travaille à Bucarest.

Tomasz Szerszen : Artiste polonais, vit et travaille à Varsovie.

Favorisant des chocs visuels et mêlant les temps et les espaces, les collages  sont  la fusion de plusieurs images montrant des objets à priori sans rapport  qui en recompose une nouvelle, qui devient ainsi  « a thing in-between ». Ces compositions cocasses et troublantes, empreintes d’ humour et de dérision  sont  souvent nostalgiques d’une époque révolue ou l’ imaginaire des artistes vagabonde. Chacun  d’ eux  se dévoilent à travers  ces compositions cacophoniques et embouteillées d’ou ressort une infinie poésie.



PROJECT ROOM + VITRINE  

 « Becoming one with your environment » - Derrick Adams

Du 06 avril au 25 mai 2013 


Derrick Adams est présenté en solo show pour la première fois à la galerie Anne de Villepoix. Né aux Etats-Unis à Baltimore , il vit et travaille à New York. Diplomé du Pratt Institute en 1996, il suit  ensuite les cours de l’université  de  Columbia  d’o il sortira diplômé en 2003. Son travail est influencé par les Black Panthers, le hip-hop, la culture noire américaine et le minimalisme des années 60.Il réalise des performances engagées, des collages et des sculptures.  L’artiste américian exprime sa vision d’un corps incorporé à l’architecture, un corps qui répond à l’injonction de bâtir un territoire, d’échafauder des plans pour sa survie dans la cité. Il ironise sur le principe directeur de nidification qui régit le citoyen américain. Il parle du travailleur , de son emploi du temps qui devient un motif répétitif , aliénant. Le corps stylisé  se fond dans la « maison-peau ». Les visages de profil épousent les lignes d’angle à 45° dignes de l’Antiquité egyptienne. Quelque chose de hiératique se dégage de ces compositions pourtant fortement ironiques. Une chaussette écossaise sert d’équerre à un axe angulaire. Les lignes du motif désuet s’étirent, rayonnent dans le reste de la composition. Des pantoufles placées au centre d’ un paysage d’arbres et de neige, figure le temps libre du travailleur et de sa béatitude bourgeoise.

Le « corps-modulor » se structure en silhouette fragmentaire, ponctuée de tessitures variées : des motifs de papier peint floral, des scotchs colorés de chantier forment des lignes rythmiques minimalistes puissantes. Le cerveau gris, sculptural, polygonal, s’encastre dans le mobilier d’intérieur, ou dans les plans de coupes architecturales. Il se prolonge de poignées de portes décoratives torsadées rappelant les coiffes africaines de J. D. Okhai Ojeikere. 

Les sculptures de Derrick Adams servent parfois de parure  à ses performances comme  ce costume-doudoune utilisé à titre de toiture pour couvrir les murs de briques d’ un bâtiment portatif. ( Sculpture , jeans, brick, 2012 ) .



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